Les chanciaux sont des crêpes épaisses composées de farine, lait, œufs, beurre, sucre vanillé et sel; garnies de tranches de pommes, revenues dans du beurre, flambées parfois à l’eau de vie et saupoudrées de sucre ou arrosées de miel.
Originaire du Berry, du Bourbonnais et du Nivernais, cette préparation salée ou sucrée à la consistance entre une crêpe et un far breton est aussi appelée sanciau, robignaut ou “omelette à la farine”. Elle constituait un plat bon marché mangé en général, le matin, après la soupe. Elle était aussi préparée le premier dimanche de Carême (fête des Brandons) ou à Mardi Gras. Avec le temps, elle s‘est imposée à l’heure du goûter. Dans le Bourbonnais, il s’agissait d’un plat d’hiver composé d’un roussi d’oignons et d’une pâte à crêpe à la saveur d’oignon sucré. Dans le Nivernais, elle est également appelée grapiau. De nos jours, le chanciau est principalement une grosse crêpe sucrée garnie de morceaux de pommes.
Facile à préparer, cette crêpe délicieuse garnie aux pommes se déguste lors des collations de la journée.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 15 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : 15 min |
Temps total : 30 min |
Ingrédients : 6 personnes |
3 pommes |
250 ml de lait |
150 g de farine, tout usage |
2 œufs |
2 sachets de sucre vanillé |
50 g de beurre demi-sel |
1 pincée de sel |
Préparation :
- Dans un bol, verser la farine et faire une fontaine au centre.
- Verser les œufs dans la fontaine.
- Ajouter le lait froid, tout en fouettant.
- Ajouter le sel et mettre de côté.
- Éplucher, épépiner les pommes et couper en tranches d’épaisseur moyenne.
- Dans une poêle, faire fondre le beurre et faire dorer les tranches de pommes en les remuant régulièrement.
- Une fois dorées, répartir uniformément dans la poêle.
- Verser la pâte à crêpe dessus.
- Faire cuire 10 min à feu doux.
- Retourner la crêpe et faire cuire environ 5 min.
- Mettre dans un plat de service et saupoudrer de sucre vanillé.
- Servir et déguster !
Citation :
“La cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont.”
Curnonsky