COQUILLES SAINT-JACQUES GRATINÉES (BRETAGNE)

Les coquilles Saint-Jacques gratinées sont une préparation à base de coquilles Saint-Jacques, oignons jaunes, échalotes, crème fraîche, vin blanc, beurre, chapelure, persil, sel et poivre.

Classée réserve naturelle depuis 1998, la baie de Saint-Brieuc, du Cap Fréhel jusqu’à l’archipel de Bréhat, abrite le second plus grand gisement de coquilles Saint-Jacques de France, se trouvant à environ 30 m de profondeur.
Pêchée dès le Moyen-Âge, la Coquille Saint-Jacques ou Pecten Maximus est devenue le symbole des Pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Vivant dans des espaces sablonneux et se nourrissant de plancton, la coquille Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc, d’au moins 10 cm de circonférence, est blanche d’octobre à mars et non coraillée.
Plus de deux cents bateaux, titulaires de la licence « coquille », pêchent les coquilles à la drague d’octobre à mars, 45 min par jour, 2 jours par semaine; selon un protocole de « pêche durable ».

Facile à préparer, ce plat savoureux réalisé traditionnellement en Bretagne, notamment sur le littoral des Côtes d’Armor, se déguste lors des repas accompagné par exemple de riz blanc.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 10 min
Temps total : 20 min
Portions : 6 personnes
18 coquilles Saint-Jacques
5 oignons jaunes
3 échalotes
1 pot de crème fraîche (500 ml)
100 ml de vin blanc
40 g de beurre doux
chapelure
1 bouquet de persil
sel, poivre

Préparation :

  • Dans une poêle, faire revenir les oignons tranchés et les échalotes ciselées. Déglacer au vin blanc.
  • Ajouter la crème fraîche puis les noix de Saint-Jacques.
  • Saler, poivrer et laisser mijoter durant 5 min.
  • Dans les coquilles vides, placer le mélange, recouvrir de chapelure et saupoudrer de persil.
  • Ajouter un petit morceau de beurre sur chacune des coquilles.
  • Préchauffer le four à 220°C et enfourner durant 10 min.
  • Sortir du four et servir immédiatement.
  • Déguster !

Citation :

« La bonne cuisine, c’est le souvenir. »

Georges Simenon