MESTURET DE GRAULHET, GÂTEAU AU POTIRON

Le mesturet de Graulhet est un gâteau composé de potiron ou potimarron (courge rouge), farine de maïs, farine de froment, sucre, citron, orange, rhum et sel.

Originaire de Graulhet dans le Tarn, proche d’un gratin de courge sucré, ce dessert était autrefois préparé l’hiver, sans œufs mais, avec de la farine de maïs et du sucre. Par la suite, la farine de maïs a été remplacée partiellement ou totalement par de la farine de froment. Du rhum ou de l’eau de fleur d’oranger a été ajoutée pour le parfumer. Ce dessert était préparé sous forme de gâteau ou de galettes à la façon de beignets appelées « mesturets » (mesturet signifiant « beignet de courge » en occitan). Il est proche du millassou au potiron du Périgord, même si la farine utilisée est uniquement de la farine de maïs.

Facile à préparer, ce gâteau fondant délicieux se déguste lors des collations de la journée.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 30 min
Temps de repos : 2 h
Temps de cuisson : 2 h 30 min
Temps total : 3 h + 2 h (repos)
6 personnes
1 kg de pulpe de potiron ou courge rouge (potimarron)
75 g de farine de maïs + 75 g de farine de froment (blé tendre)
150 g de sucre en poudre
1 citron (zeste râpé) + 1 orange (zeste râpé)
1 cuillère à café de rhum
1 pincée de sel
beurre

Préparation :

  • Dans une casserole, couper le potiron en dés et faire fondre lentement avec un peu d’eau (2 cm de hauteur) avec le sel, tout en remuant.
  • Une fois le potiron cuit, écraser avec une fourchette.
  • Egoutter 2 h dans une passoire.
  • Incorporer la farine, le sucre, les zestes râpés d’orange et de citron et le rhum.
  • Beurrer généreusement un moule rectangulaire de 22 à 24 cm de diamètre.
  • Verser la préparation dans le moule.
  • Préchauffer le four en mode statique à 130°C. Enfourner durant 2 à 3 h selon l’épaisseur du gâteau.
  • Au bout de 30 min, beurre légèrement la surface.
  • Sortir du four et laisser refroidir avant de démouler.
  • Servir et déguster !

Citation :

“Un homme civilisé ne peut vivre sans cuisiner.”

Owen Meredith