Le biscuit extra-moelleux au cacao pour bûche est un biscuit composé de farine, sucre en poudre, poudre de cacao, œufs, levure chimique et sel.
À l’origine, une tradition païenne nécessitait de faire brûler une bûche la nuit du solstice d’hiver puis lors de la veillée de Noël pour protéger la maison et ses occupants. Par la suite, avec la disparition des grandes cheminées, une bûche décorée sera déposée sur la table à Noël, pour lui substituer dans la deuxième partie du XIXe siècle, un gâteau en forme de bûche. Les premières bûches pâtissières de Noël étaient des génoises roulées, réalisées dans un moule spécial avant l’apparition du biscuit roulé; garnies de crème au beurre au café moka ou au chocolat, inventée par le pâtissier Quillet (Paris) en 1870. Les motifs imitant l’écorce d’arbre étaient réalisés avec les dents d’une fourchette et des décors forestiers (feuilles de houx, champignons, personnages en sucre,…) étaient ajoutés sur la bûche saupoudrée au préalable de poudre de pistache imitant le lichen.
Facile et rapide à préparer, moelleux et délicieux, ce biscuit parisien sert de base à des biscuits roulés garnis de crème ou de confiture et à des bûches de Noël.
| Difficulté : facile |
| Préparation : 10 min |
| Repos : – |
| Cuisson : 10 min |
| Total : 20 min |
| biscuit de 30 sur 40 cm |
| 110 g de farine, tout usage |
| 100 g de sucre en poudre |
| 25 g de poudre de cacao amer |
| 3 œufs |
| 1 cuillère à café de levure chimique |
| 1 pincée de sel |
Préparation :
- Dans un bol, fouetter les œufs avec le sucre en poudre jusqu’à triplement de volume.
- Incorporer au mélange d’oeufs et de sucre la farine tamisée au préalable, la poudre de cacao , la levure chimique et enfin le sel.
- Verser sur une plaque de cuisson couverte de papier sulfurisé et étaler sur une surface de 30 sur 40 cm.
- Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
- Enfourner durant 10 min.
- Sortir du four et retourner sur un linge humidifié.
- Enrouler délicatement et laisser refroidir.
- Utiliser !
Citation sur la cuisine :
« On ne fait bien que ce qu’on aime. Ni la science ni la conscience ne modèlent un grand cuisinier. «
Colette
