NIFLETTES DE PROVINS

Les niflettes de Provins sont des pâtisseries composés d’une petite base ronde de pâte feuilletée et de crème pâtissière.

Originaires de Provins, ces pâtisseries, réalisées durant deux semaines avant et après la Toussaint, ont été par la suite diffusées dans les villes proches de Nogent-sur-Seine et de Villenauxe-la-Grande. Selon la tradition, un boulanger provinois voyant une petit fille pleurer devant la tombe de sa grand-mère lui aurait offert ces pâtisseries en prononçant les mots « ne flete » (en latin classique nolite flere signifiant « ne pleure pas »). Par la suite, elles furent préparées et offertes le jour de la Toussaint aux orphelins. Certains les vendaient dans les rues, un panier attaché autour de leur cou indiquant: » un sou la petite, deux sous la grosse ».

Faciles et rapides à réaliser, ces douceurs se dégustent lors des collations de la journée.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 20 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 15 min
Temps total : 35 min
6 personnes
2 pâtes feuilletées
Garniture :
250 ml de lait
2 jaunes d’oeufs + 1 oeuf
75 g de sucre glace
1 sachet de sucre vanillé
1 cuillère à soupe de farine

Préparation :

  • Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
  • Dans un bol, battre les jaunes d’oeufs avec le sucre glace.
  • Fouetter énergiquement jusqu’à obtenir un mélange blanchâtre et mousseux.
  • Ajouter petit à petit la farine et le lait tour en fouettant.
  • Verser le mélange dans une casserole et faire épaissir à feu doux tout en remuant.
  • Dès que la crème commence à frémir, sortir du feu et laisser refroidir.
  • Couper les pâtes en disques de 7 à 8 cm de diamètre.
  • Sur du papier sulfurisé, disposer 2 disques l’un sur l’autre et presser au centre pour former un creux. Badigeonner les bords de jaune d’oeuf.
  • Placer au centre une cuillère à café de crème pâtissière.
  • Enfourner durant environ 15 min.
  • Sortir du four et laisser refroidir.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

“La gastronomie fait trembler d’intelligence nos narines.”

Charles Monselet