MAGRET DE CANARD AU MIEL (SUD OUEST)

Le magret de canard au miel est un plat à base de magret de canard, miel, vinaigre balsamique, sel et poivre.

Originaire du Gers, le magret (dérivé de l’occitan « magret », diminutif de « magre » signifiant « maigre »), filet de viande maigre issu de la poitrine d’oie ou de canard gras est traditionnellement préparé en confit de canard, en garbure ou en pièce entière rôtie. André Daguin, chef cuisinier du restaurant de l’Hôtel de France d’Auch a l’idée en 1959 de faire cuire le magret comme un steak avec une sauce au poivre vert. Ce plat appelé « maigret » ou « Lou Magret à la braise » deviendra célèbre sous le nom de magret.

Facile à préparer, ce plat savoureux se déguste accompagné de pommes de terre en purée ou frites.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de repos : 10 min
Temps de cuisson : 15 min
Temps total : 25 min
6 personnes
4 magrets de canard gras
6 cuillères à soupe de miel de fleurs
6 cuillères à café de vinaigre balsamique
sel et poivre

Préparation :

  • Enlever l’excès de gras du magret sur les côtés et la petite peau à la surface.
  • Inciser les magrets côté peau en quadrillage sans couper la viande pour que la chaleur puisse pénétrer de façon homogène et que la graisse fonde plus facilement.
  • Assaisonner le magret et le faire revenir dans une cocotte en fonte, côté peau, à feu doux, sans matière grasse.
  • Faire cuire environ 5 min en vidant régulièrement la graisse de cuisson dans un bol.
  • Quand le magret commence à dorer, le retourner et caraméliser chaque face à feu plus vif.
  • Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
  • Enfourner durant 5 min.
  • Sortir du four lorsque la peau est croustillante et la chair bien rosée et tendre.
  • Déglacer avec le miel et le vinaigre balsamique.
  • Ne pas faire bouillir pour éviter que la préparation tourne au caramel. Bien poivrer.
  • Mettre le jus dans une saucière.
  • Couper le magret en tranches.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

« Il n’y a pas d’amour plus sincère que l’amour de la nourriture. »

George Bernard Shaw