MADELEINES À L’ANCIENNE (LIVERDUN)

Les madeleines de Liverdun sont de petits gâteaux composés de farine, œufs, sucre glace, beurre, lait, miel, levure chimique et citron.

Depuis 1870, le village de Liverdun (Meurhe-et-Moselle) est réputé pour la fabrication de ses madeleines. Leur diffusion débute au début du XXe siècle lorsque le boulanger Joseph Rouvenacht aidé par son mitron Marcel Chenel profitent de l’afflux des Nancéiens attirés par les bords de la Moselle à Liverdun pour lancer ces petits gâteaux. Ils atteignent une notoriété nationale en 1927 lors de la journée gastronomique Lorraine à Paris. Après la seconde guerre mondiale, André et Pierre Chenel, fils de Marcel, continuent à développer la fabrication de madeleines de Liverdun en les diffusant dans la région Grand Est.

Faciles à préparer, ces petits gâteaux se dégustent lors des collations de la journée.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos : 1 h
Temps de cuisson : 6 min
Temps total : 21 min + 1 h (repos)
environ 20 madeleines
120 g de farine
2 œufs
120 g de sucre glace
60 g de beurre
25 ml de lait entier
1 cuillère à café de miel
15 g de levure chimique
gouttes d’extrait de citron

Préparation :

  • Dans un bol, mélanger la farine et la levure.
  • Dans un autre bol, ajouter les œufs, le sucre glace et le miel. Fouetter et ajouter l’extrait de citron.
  • Incorporer ensuite la farine, puis le lait. Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène.
  • Laisser reposer durant 1 h.
  • Badigeonner les moules à madeleines de beurre fondu, puis saupoudrer de farine une fois le beurre refroidi.
  • Préchauffer le four en mode statique à 240°C.
  • Faire fondre le beurre, et incorporer encore chaud à la préparation.
  • Remplir les mini-moules sans déborder.
  • Enfourner durant 3 min.
  • Abaisser la température du four à 200°C.
  • Poursuivre la cuisson durant 3 minutes de plus.
  • Sortir du four, poser sur une grille et laisser refroidir.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

“Une bonne cuisine est l’engrais d’une conscience pure.”

Nicolas-Toussaint des Essarts