La tarte au sucre de Pérouges est une tarte au sucre composée d’un fonds de pâte levée parfumée au citron, garni de sucre et de beurre (alors que la tarte bressane comporte de la crème).
Spécialité culinaire de la cité médiévale de Pérouges (Ain), la recette remonte à 1912 lorsque Marie-Louise Thibaut et son mari ont repris l’hostellerie du Vieux Pérouges. Sa recette est inspirée d’une ancienne recette locale adaptée pour créer « la galette au sucre de Pérouges » ou « galette pérougienne » dont la marque a été déposée par la descendance d’Anthelme Thibaut. À l’origine, elle était préparée exclusivement les vendredis maigres.
Facile à préparer, fine et croustillante, cette tarte délicieuse se déguste lors des collations de la journée accompagnée d’un verre de cidre ou de cerdon.
| Niveau de difficulté : facile |
| Temps de préparation : 15 min |
| Temps de cuisson : 10 min |
| Temps de repos : 2 h |
| Temps total : 25 min + 2 h (repos) |
| Ingrédients : 6 personnes |
| 200 g de farine, tout usage |
| 125 g de beurre mou |
| 1 œuf |
| 10 g de levure de boulanger |
| 100 ml d’eau |
| 1 pincée de sel |
| 25 g de sucre en poudre + 1 sachet de sucre vanillé |
| 1 citron (zeste râpé) |
Préparation :
- Dans un bol, verser l’eau tiède et émietter la levure de boulanger. Laisser ramollir et remuer à la cuillère.
- Laver le citron et prélever le zeste.
- Dans un bol, mélanger le beurre avec l’œuf et le zeste de citron.
- Ajouter une pincée de sel.
- Ajouter ensuite le sucre en poudre et vanillé puis la levure. Mélanger.
- Verser la farine tout en pétrissant la pâte.
- Continuer de pétrir jusqu’à ce que la pâte se détache des doigts.
- Couvrir la pâte avec un linge et laisser lever durant 2 h.
- Étaler la pâte sur une plaque de cuisson couverte de papier sulfurisé.
- Donner une forme arrondie et rabattre les rebords.
- Recouvrir de sucre en poudre.
- Parsemer de petits morceaux de beurre.
- Préchauffer le four en mode statique à 250°C.
- Enfourner durant 8 à 10 min.
- Servir tiède.
- Déguster !
Citation :
“La cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont.”
Curnonsky
