PALETTE À LA DIABLE (ALSACE)

La palette à la diable d’Alsace est un plat composé de palette de porc, oignons, moutarde à l’ancienne, moutarde classique, vin blanc, thym, laurier, poivre et huile d’olive.

Originaire d’Alsace, cette préparation remonte à 1972 créée par Louis Moritz, artisan charcutier qui a eu l’idée de badigeonner une palette (morceau sur la partie supérieure de l’épaule) de porc salé de sauce moutarde qu’il baptisera « palette à la diable » . Ce rôti emballé dans une feuille de papier aluminium, sera commercialisé avec succès. La préparation culinaire « à la diable » fait référence à une cuisson au four dans une croûte de moutarde piquante, le piquant disparaissant à la cuisson. Devenue populaire dans les pays « moutardiers » (moutarde douce d’Alsace), il existe différentes recettes de palette à la moutarde, la bière remplaçant parfois le vin et le mode de cuisson étant soit sur le feu ou au four.

Facile à préparer, ce plat savoureux se déguste accompagné de pommes de terre coupées en gros dés, rondelles ou frites.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 20 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 1 h
Temps total : 1 h 20 min
4 personnes
1 palette de porc
2 oignons
3 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
3 cuillères à soupe de moutarde classique
175 ml de vin blanc
1 brin de thym + 1 feuille de laurier
poivre
huile d’olive

Préparation :

  • Éplucher et émincer les oignons.
  • Dans un faitout, faire chauffer un peu d’huile d’olive puis faire revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Mettre de côté.
  • Badigeonner la palette de tous les côtés avec la moutarde à l’ancienne mélangée au préalable à la moutarde classique. Poivrer légèrement.
  • Placer la palette sur le lit d’oignons.
  • Verser le vin blanc, un petit d’eau, le thym et le laurier, puis mettre le couvercle.
  • Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
  • Enfourner le faitout durant 1 h.
  • Arroser la viande de sauce durant la cuisson.
  • Servir chaude et déguster !

Citation :

“Une bonne cuisine est l’engrais d’une conscience pure.”

Nicolas-Toussaint des Essarts