LE CACOU, GÂTEAU AUX CERISES (PARAY-LE-MONIAL)

Le cacou ou duvet est un gâteau aux cerises, plat et circulaire, à la surface dorée par la cuisson.

La pâte consiste en un mélange de lait, œufs, farine, sel et sucre auquel sont incorporées des cerises non dénoyautées pour préserver leur arôme. Certains préfèrent étaler les cerises au fond du plat et verser ensuite la pâte par dessus.

Spécialité de Paray-le-Monial, le cacou doit son existence aux cerisiers ou merisiers (donnant une petite cerise noire et amère) présents dans cette partie sud-ouest du Charolais. La légende du Cacou remonte au XIVe siècle, lorsque la peste ravagea le pays. A Paray-le-Monial, seuls Lucas Coup et sa femme, la Glaudine, réchappèrent à cette épidémie. Leur fils Jean-Marie inventa une recette de gâteau à la cerise. En hommage à cette famille, on l’appela le Cacou. Aujourd’hui, la Confrérie des Francs Cacous créée en 1972, garante de la gastronomie parodienne, anime son chapitre lors du deuxième week-end de juin. Il faut noter qu’il existe une liqueur de cacou.

Proche d’un clafoutis, ce gâteau facile à préparer se déguste tiède ou froid, en dessert à la fin d’un repas ou au goûter.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 45 min
Temps total : 1 h
6 personnes
500 g de cerises noires non dénoyautées
200 ml de lait entier
150 g de sucre en poudre
100 g de farine
3 œufs
1 pincée de sel

Préparation :

  • Dans un bol, délayer petit à petit la farine avec les œufs, le sucre en poudre et le sel.
  • Tout en mélangeant, ajouter peu à peu le lait.
  • Couvrir un moule de 23 à 24 cm de diamètre de papier sulfurisé.
  • Disposer les cerises non dénoyautées dans le moule.
  • Recouvrir les cerises avec la préparation.
  • Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
  • Enfourner durant environ 45 min jusqu’à ce que le dessus soit légèrement doré.
  • Sortir du four et laisser refroidir.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

« Si ma mère avait de la farine, elle ferait un gâteau. »

Proverbe basque