GÂTEAU MOELLEUX AU LAIT RIBOT (BRETAGNE)

Le gâteau moelleux au lait ribot est un gâteau composé de lait ribot, farine, sucre en poudre, beurre, poudre d’amandes, œufs, levure chimique, extrait de vanille et sel.
Spécialité du Sud Finistère et de la région de Douarnenez en particulier, comme le gros lait (lait entier pasteurisé, maintenu durant quelques heures à 38°C et additionné de ferments à la texture un peu visqueuse), le lait ribot était à l’origine issu du barattage de la crème avec un baratte (ribotte en breton) d’où son nom. Aujourd’hui, il est fabriqué à partir de lait frais fermenté, baratté donnant à la fois du lait ribot et du beurre. À la consistance grumeleuse et au goût légèrement acidulé, plus pauvre en matière grasse et en lactose que le lait classique, il est plus facile à digérer. Cette spécialité bretonne entre dans la préparation de nombreuses recettes, salées ou sucrées.

Facile et rapide à réaliser, ce gâteau moelleux se déguste lors des collations de la journée.



Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 45 min
Temps total : 1 h
6 personnes
200 ml de lait ribot
175 g de farine
75 g de sucre en poudre
75 g de poudre d’amande
75 g de beurre ramolli
2 œufs
1 cuillère à soupe de levure chimique
1 cuillère à café d’extrait de vanille
1 pincée de sel


Préparation :

  • Préchauffer le four en mode statique à 170°C.
  • Tamiser la farine et la levure au dessus d’un bol.
  • Dans un autre bol, ajouter le beurre mou, le sucre et la pincée de sel. Bien mélanger puis incorporer chaque œuf un par un.
  • Tout en remuant avec une spatule, ajouter peu à peu le mélange de farine et de levure, le lait ribot, la poudre d’amande et l’extrait de vanille.
  • Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène.
  • Beurrer un moule à cake et y verser la pâte.
  • Faire cuire durant environ 45 à 50 min.
  • Sortir du four.
  • Démouler et laisser refroidir.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

« La cuisine d’un peuple est le seul témoin exact de sa civilisation. »

Marcel Rouff