BEIGNETS AUX CHÂTAIGNES (DORDOGNE)

Les beignets aux châtaignes sont des beignets composés d’une pâte à choux et d’une purée de châtaignes sucrées.

Dans le Périgord et le Rouergue, les châtaigniers, surnommés « les arbres à pain », assuré durant des siècles la nourriture des hommes et des animaux ou l’approvisionnement en bois de charpente ou de menuiserie. Dans la vallée de la Dordogne, les variétés de châtaignes cultivées sont la Marigoule et la Bouche de Bétizac, créée pour résister aux maladies du châtaignier. La commune de Beynat organise au mois d’octobre une foire départementale de la châtaigne et du marron.

Faciles et rapides à préparer, ces délicieux beignets se dégustent tièdes au cours des collations de la journée.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 10 min
Temps total : 25 min
8 personnes
Pâte à choux :
125 g de farine
250 ml d’eau
4 œufs
60 g de beurre
12 g de sucre
1/2 cuillère à café de sel
Garniture :
250 g de châtaignes
150 g de sucre
sucre glace

Préparation :

  • Dans une casserole, ajouter l’eau, le beurre, le sel et faire bouillir.
  • Dès que l’eau bout et que le beurre est fondu, ajouter toute la farine d’un seul coup.
  • Laisser le mélange sur le feu et travailler avec une spatule en bois.
  • Faire dessécher la pâte jusqu’au moment où elle se détache des parois de la casserole en formant une boule homogène.
  • Sortir la casserole du feu et ajouter le premier œuf, mélanger et bien incorporer.
  • Recommencer l’opération jusqu’au dernier œuf ; la pâte doit être collante. Mettre de côté.
  • Faire cuire les châtaignes et écraser dans un bol avec une fourchette jusqu’à obtenir un mélange farineux.
  • Incorporer le sucre.
  • Mélanger délicatement cette purée de châtaignes à la pâte à choux.
  • Prendre des portions de pâte et faire frire dans de l’huile chaude.
  • Égoutter et déposer sur du papier absorbant.
  • Servir tiède.
  • Déguster !

Citation sur la cuisine :

« La cuisine d’un peuple est le seul témoin exact de sa civilisation. »

Marcel Rouff