BONBONS LA ROUROUTE (ILE DE LA REUNION)

Les bonbons la rouroute sont de petits gâteaux ronds à base de fécule issue des rhizomes de l’arrow-root (herbe aux flèches), beurre, sucre roux et œufs.

Spécialités de l’ile de la Réunion, ils sont composés de fécule d’arrow-root, terme ayant été déformé avec le temps en la rouroute. Plante tropicale à rhizome venant d’un tubercule (la maranta arundinacea), l’arrow-root était utilisée par les indiens d’Amérique du sud Arawaks pour extraire le poison des blessures infectées par des flèches empoisonnées. Elle a été introduite à la Réunion en 1817 de Rio de Janeiro par la Famille Desbassins, une famille de propriétaire esclavagiste réunionnais. La fécule d’arrow root au goût neutre est employée depuis pour réaliser des crèmes et des flans ou comme alternative à la chapelure.

Faciles à réaliser, ces petits gâteaux se dégustent généralement au petit-déjeuner ou au goûter.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos : 2 h
Temps de cuisson : 15 min
Temps total : 25 min + 2 h (repos)
Ingrédients : 6 personnes
200 g de fécule d’arrow-root (ou farine de maïs ou fécule de maïs)
100 g de beurre ramolli
100 g de sucre roux
1 œuf + 1 jaune d’œuf pour dorer

Préparation :

  • Préchauffer le four en mode statique à 170°C.
  • Dans un bol, mélanger le beurre ramolli avec le sucre jusqu’à obtenir un mélange homogène.
  • Ajouter la fécule d’arrow-root, puis l’œuf. Bien mélanger.
  • Si la pâte est trop collante, ajouter un peu de farine.
  • Former une boule de pâte et mettre au réfrigérateur durant 1 à 2 h.
  • Façonner de petites boules de pâte avec le creux des mains et placer sur une plaque de cuisson munie papier sulfurisé.
  • Aplatir les boules à environ 5 à 6 cm de diamètre et 1 cm de hauteur.
  • Dorer le dessus avec du jaune d’œuf.
  • Enfourner durant 12 à 15 min.
  • Sortir et laisser refroidir.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

“La Cuisine, c’est l’envers du décor, là où s’activent les hommes et femmes pour le plaisir des autres…”

Bernard Loiseau