MARCELLINE, FEUILLETÉ AU SAINT-MARCELLIN

La Marcelline ou feuilleté au Saint-Marcellin est un feuilleté garni de poitrine fumée, fromage Saint-Marcellin et jaunes d’œufs.

Les premières mentions de tomme fermière à Saint-Marcellin remontent au XVe siècle où elle se vendait sur le marché. Au XIXe siècle, Auguste Casimir-Perrier, ministre de Louis Philippe, aurait décrété en goûtant le Saint-Marcellin en 1863 de lui en faire parvenir chaque semaine. Fabriquée dans les fermes des plaines et vallées du Sud-Grésivaudan en Isère, cette petite tomme fermière, à base de lait de chèvre et lait de vache, fut plus largement diffusée à compter du XIXe siècle dans la région lyonnaise grâce aux marchands ambulants (« coquetiers »). La recette de ce feuilleté a été développée à la fin du XXe siècle par l’Union des Hôteliers-restaurants du Sud-Grésivaudan (Isère).

Facile à préparer, ce plat se déguste à l’apéritif (chaud, en petits dés), en entrée (chaud, avec de la salade) ou en fin de repas (tiède, avec des noix).

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 20 min
Temps total : 35 min
2 personnes
2 carrés de pâte feuilletées (15 cm de côté)
1 fromage Saint-Marcellin
4 tranches fines de poitrine fumée
2 jaunes d’œufs

Préparation :

  • Couper le fromage Saint Marcellin en deux dans son épaisseur.
  • Envelopper les deux morceaux de Saint-Marcellin dans les tranches de poitrine en les croisant.
  • Déposer au centre de chaque carré de pâte feuilletée.
  • Fermer en ramenant les angles les uns sur les autres.
  • Sceller les bords avec les doigts légèrement humides.
  • Badigeonner de jaune d‘œuf.
  • Préchauffer le four en mode statique à 200°C.
  • Enfourner durant 20 min.
  • Servir chaud ou froid.
  • Déguster !

Citation sur la cuisine :

« Un restaurateur est celui dont le commerce consiste à offrir au public un festin toujours prêt ».

Jean-Anthelme Savarin