Le far breton aux mirabelles est un gâteau composé de mirabelles, farine, fécule de maïs, sucre, œufs, lait, beurre et eau de vie de mirabelles.

Originaire de Bretagne, proche du clafoutis, le « far » (signifiant en latin « froment, blé, gruau ») était à l’origine une bouillie de blé dans laquelle on ajouta, par la suite des fruits secs consommés par les marins bretons tels que les pruneaux, les prunes ou les raisins ou des fruits comme les pommes, les mirabelles,…Même si la mirabelle est cultivée majoritairement en Lorraine, la mirabelle Badoual, dite prune de Bretagne, est une variété bretonne auto-fertile de prune de couleur jaune qui se récolte en septembre. Juteuse, gorgée de sucre, elle s’utilise en pâtisserie dns des tartes ou des gâteaux.

Facile et rapide à préparer, le goût subtil des mirabelles se mariant parfaitement avec la texture du far, ce gâteau délicieux se déguste lors des collations de la journée.

Niveau de difficulté : facile

Temps de préparation : 15 min

Temps de repos : –

Temps de cuisson : 40 min

Temps total : 55 min

6 personnes

450 g de mirabelles type Badoual (ou autres variétés)

100 g de farine, tout usage

25 g de fécule de maïs

125 g de sucre en poudre

3 œufs

500 ml de lait

25 g de beurre

25 ml d’eau de vie (mirabelles, lambig…)

Préparation :

• Dans une casserole, faire tiédir le lait avec le beurre.
• Beurrer légèrement un moule carré de 25 cm ou rectangulaire de 20 sur 30 cm.
• Laver, nettoyer puis dénoyauter les mirabelles. Répartir dans le moule.
• Dans un bol, mélanger le sucre et les œufs jusqu’à blanchiment.
• Incorporer la farine tout en remuant.
• Ajouter progressivement le lait, l’eau de vie, tout en mélangeant jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.
• Verser la préparation sur les mirabelles.
• Préchauffer le four en mode statique à 200°C.
• Enfourner durant 10 min.
• Abaisser la température du four à 180°C.
• Faire cuire 30 min supplémentaires.
• Sortir du four et laisser refroidir.
• Démouler et servir.
• Déguster !

Citation :

“La cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont.”

Curnonsky