MOULES MARINIÈRES (CHARENTE MARITIME)

Les moules marinières ou moules à la marinière sont des moules préparées dans de la sauce marinière (à base d’échalote ciselée, persil haché, poivre moulu, ail, huile d’olive ou beurre et vin blanc) souvent servies avec des frites, pour composer les moules-frites, prisées en Belgique et au Nord de la France.

Pour les uns, ce mets remonterait à 1235, date à laquelle un Irlandais, dénommé Patrick Walton, après un naufrage en Vendée, fit connaître en France la façon d’élever des moules sur des pieux de bois immergés. Cette version est contestée par les Charentais qui revendiquent l’invention de la technique du « bouchau » (sorte de vanne) au Xe siècle. La marinière, blouse charentaise qui descend plus bas que la taille, a donné son nom à la préparation de hachis d’échalotes revenu dans du beurre et mouillé de vin blanc.
Faciles à préparer, savoureuses, elles se dégustent avec des pommes de terre frites ou bouillies.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 30 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 15 min
Temps total : 45 min
6 personnes
4 l de moules de bouchot
150 ml de vin blanc sec
35 g de beurre
2 échalotes
1 cuillère à café de farine
persil
sel/poivre

Préparation :

  • Hacher les échalotes.Gratter et laver 2 à 3 fois les moules.
  • Mettre dans un faitout avec 1 noix de beurre, les échalotes hachées et le vin blanc.
  • Faire ouvrir les moules dans la cocotte couverte, sur feu vif durant quelques minutes.
  • Mélanger 2 à 3 fois durant la cuisson.
  • Dès qu’elles sont ouvertes, sortir les moules du faitout et conserver le jus de la cuisson.
  • Déposer dans un grand plat creux et garder au chaud.
  • Remettre le jus sur le feu.
  • Ajouter la farine et le restant de beurre. Mélanger.
  • Laisser bouillir un instant.
  • Saler, poivrer.
  • Verser le jus sur les moules.
  • Saupoudrer de persil haché.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

« La cuisine ne s’apprend pas réellement. La cuisine on la vit. On la vit et on a une folle envie de la faire. »

Olivier Roellinger