GÂTEAU DU PONT-NEUF

Le gâteau du Pont-Neuf est une tartelette composée d’un fond de tarte en pâte brisée ou feuilletée, d’une garniture constituée soit d’un mélange de pâte à choux et de crème pâtissière parfumée au rhum ou additionnée de macarons pilés; d’un mélange de frangipane et de macarons pilés ou d’un mélange de frangipane et de pâte à choux, décorée des petites bandes de pâte disposées en croisillon. Il peut être glacé à blanc ou servi chaud.
Son origine est inconnue, ainsi que sa date de création, mais dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle était proposée dans des menus-types. Sa recette figure alors dans différents livres de cuisine, comme celui de Jules Gouffé (1873). Il tient son nom du pont parisien. Une variante, le pont-d’Arcole, baptisé d’après un autre pont de Paris, se prépare dans un moule à génoise carré : un fond de pâte à foncer est garni de frangipane à pont-neuf décorée de deux bandes en long. 

Facile à préparer, ce gâteau raffiné se déguste lors des collations de la journée.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 50 min
Temps de repos : 3 h
Temps de cuisson : 40 min
Temps total : 1 h 30 min + 3 h (repos)
6 personnes
Pâte sucrée :
250 g de farine
140 g de beurre
75 g de sucre glace
1 œuf
25 g de poudre d’amandes
1 pincée de sel
Pâte à choux :
85 g de farine
65 g de beurre
125 g d’œufs
125 ml d’eau
1 pincée de sel
Crème pâtissière :
3 jaunes d’œufs
10 g de farine
10 g de fécule de maïs
50 g de sucre en poudre
250 ml de lait entier
1 gousse de vanille

Pâte :

  • Sortir le beurre du réfrigérateur 30 min avant utilisation, couper en petits morceaux  et laisser à température ambiante.
  • Quand le beurre est bien ramolli,  mettre dans un bol et travailler énergiquement à la spatule jusqu’à ce que sa consistance devienne aussi souple que celle d’une pommade.
  • Mélanger le beurre pommade avec le sucre glace jusqu’à obtenir un mélange crémeux.
  • Incorporer l’œuf.
  • Ajouter la poudre d’amande et la farine mélangée ensemble au préalable jusqu’à obtenir un mélange homogène.
  • Aplatir la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé et mettre 2 à 3h au réfrigérateur.

Crème pâtissière :

  • Tamiser dans un bol la farine et la fécule de maïs.
  • Mettre les jaunes d’œufs dans un bol.
  • Ajouter les grains de vanille extraits de la gousse de vanille.
  • Ajouter la moitié du sucre et mélanger au fouet.
  • Incorporer rapidement le mélange de farine et de fécule de maïs.
  • Verser le lait avec le restant de sucre et la gousse de vanille fendue en deux dans une casserole. Porter à ébullition.
  • À ébullition, verser la moitié du mélange lait-sucre dans la préparation jaunes d’oeufs-farines. Bien mélanger.
  • Reverser le tout dans la casserole et faire épaissir à feu moyen en remuant sans cesse durant 1 à 2 min.
  • Verser dans un récipient et filmer.
  • Laisser refroidir.

Pâte à choux :

  • Verser dans une casserole, l’eau, le sel, le sucre et le beurre. Porter lentement à ébullition.
  • À ébullition, mettre hors du feu et ajouter en une seule fois la farine tamisée.
  • Remettre sur le feu et dessécher à feu doux à la spatule durant 2 min environ jusqu’à la formation d’une fine pellicule au fond de la casserole.
  • Fouetter légèrement les œufs dans un bol puis les incorporer petit à petit à la pâte, qui doit être bien homogène avant chaque ajout.

Assemblage et cuisson :

  • Abaisser finement la pâte sucrée.
  • Étaler 2/3 de la pâte dans un moule à tarte de 22 cm de diamètre muni de papier sulfurisé et légèrement beurré.
  • Mélanger dans un bol la même quantité de pâte à choux et de crème pâtissière. Verser dans le moule.
  • Découper des lanières de 5 mm de largeur avec le restant de pâte et faire des  croisillons sur la crème. Dorer au jaune d’œuf.
  • Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
  • Enfourner 35 à 40 min environ.
  • Sortir et laisser refroidir.
  • Saupoudrer de sucre glace.
  • Alterner les triangles de confiture (framboises, pêches..).
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

« On apprend la cuisine avec celle des autres. À un moment donné on fait la sienne. »

Jean-François Piège